[Rowena] Un retour attendu... ou pas

*A finalement décidé de quitter la solitude de son manoir. Ne peut décemment pas laisser le monde sorcier tomber dans la décrépitude, maintenant que son Héritier n'est plus là pour montrer le chemin. Il devait s'en charger, c'était son devoir. Lui, le dieu des enfers, le maître des serpents, va refaire surface et terroriser le monde moldu afin de le soumettre, comme il aurait toujours dû l'être... Première étape : Poudlard. Doit retrouver la tête de sa Maison, ainsi que sa Chambre des Secrets, son antre, sa légende. Sait qu'il finira tôt ou tard par être confronté à Rowena, alors autant s'y mettre tout de suite. De toutes façons, la vue de son corps admirable commençait à lui manquer. Reste un homme, un peu... tout au fond. Se rend dans SON école, et se dirige vers les quartiers d'azur...*

*Rowena s'apprêtait à sortir, sans doute pour un rendez-vous (amical ou galant, nul ne le sait), mais elle était belle. Elle avait une robe bleue, sans trop de frousfrous de l'ancien temps, une belle robe fluide qui laissait deviner ses formes, sans les révéler ouvertement. C'est donc ainsi, qu'elle sortit de ses appartements et tomba nez-à-nez avec Salazar. Elle faillit en tomber à la renverse.*

Ciel! Salazar! Mais depuis quand es-tu revenu? et surtout depuis quand es-tu planté devant chez moi?

*Elle te regardait avec ses yeux intenses. quelque chose avait changé en toi, elle le sentait. Et quelque chose avait aussi changé chez elle. il émanait de Rowena une légèreté, quelque chose d'indisciblement libre.*

Je viens juste d'arriver. Toi, de toute évidence, tu as su prendre tes aises en mon absence.

*te dévisage de haut en bas avec un air méprisant, tu avais à ses yeux un air de catin qui lui déplaisait fortement*

Qui est le directeur à présent ? J'ai à m'entretenir avec lui.

*Sent ton regard de reproche, et se drape dans sa dignité en se redressant, ce qui fait ressortir sa joie silhouette.*

Je me suis déjà battue pour mon école pendant que tu terrais dans ton manoir, laissant ton descendant malmener nos élèves.

*Rowena t'en veux manifestement beaucoup de ton inaction dans les derniers évènements qui ont bouleversés l'école.*

Le directeur est bien entendu Albus Dumbledore. Il a été et est toujours le plus à même de diriger l'école. Que souhaites-tu donc?

*mate un peu tes formes, puis reprend son air hautain et sombre*

Il a fait ce qu'il avait à faire.

*puis fronce les sourcils*

Dumbledore... cet incompétent gâteux est donc revenu ? Les imbéciles... Soit, j'irai le voir.

*te fixe*

Ce que je souhaite ? Mais, revenir dans mon école, naturellement.

*Sourire de lassitude. Rowena hausse les épaules.*

Détruire notre école, asservir les nés moldus, terrifier les sangs-mêlés, maltraiter les Fondateurs, les professeurs et les gens de bonne volonté... c'est ça que tu appelles "ce qu'il avait à faire"? Tu n'as pas changé. Ton retour à la vie par deux fois ne t'a pas fait gagner en sagesse.

*S'approche de toi, à un pas, et te regarde avec sévérité.*

Tu veux revenir dans "ton" école... déjà, c'est "notre" école. Nous sommes 4 à l'avoir fondée, et nous sommes tous de retour. ça c'était le premier point. Ensuite...

*souffle bruyamment*

ensuite, tu fais attention à Héléna. Maintenant que tu sais, il est normal que tu veuilles te rapprocher d'elle. Mais elle ne sait pas encore. Je lui ai déjà révéler la vérité sur mon histoire, je ne lui ai pas encore annoncé qu'elle était ta fille. alors pas de gaffe... et ne la brusque pas, ne lui fait pas de mal. Je veillerai de près à son bien-être...

*Te fixe un moment, ey recule d'un pas.*

Et tu souhaites quoi, en revenant? Ils ne te laisseront pas enseigner...

*glisse un doigt, orné d'un long ongle noir, glisser sur ton bras nu. Te fixe avec des yeux brillants*

Tous ? Godric également ? Parfait...

*sourire mauvais, puis fronce les sourcils*

Comment se fait-il qu'elle ne le sache pas encore ? As-tu honte de moi à ce point ? Oh, cela ne me surprend guère, après tout. J'irai la trouver... car ne croit pas pouvoir me donner des ordres, femelle.

*Retire son bras sèchement. tu es devenu un crétin, et elle ne se laissera pas faire. Le gentleman est mort semble-t-il, le gamin arrogant est de retour..*

Elle ne le sait pas, parce que je n'ai pas voulu l'assaillir d'informations. Tu sais aussi bien que moi que les choses ne sont pas faciles avec elle, et je ne veux pas gâcher ça en l'assomant d'entrée de jeu. J'attendais le bon moment...

*à tes dernières paroles, ne sent que la fureur, et te gifle. elle te fixe avec un regard froid, et le souffle court.*

Tu ne me traites pas de "femelle". Même si tu nous a enterré, tu me dois un minium de respect... c'est toi qui m'as abandonné, à chaque fois, alors ne me parle pas comme si j'étais fautive... honte de toi? tu es encore plus crétin que je ne le pensais d'imaginer ça. Tu n'as toujours été que le seul homme que j'ai aimé... et elle est le fruit de cet amour...

*essuie une larme de rage*

Non, la seule chose dont j'ai honte c'est de m'être accroché à l'illusion que tu allais revenir... mais je crois bien, que je peux oublier le Salazar que j'ai connu.

*serre sa main sur ton cou, et te plaque contre le mur, l'air malfaisant*

Ne lève plus jamais la main sur moi... Je suis prêt à passer au-dessus de beaucoup de choses, mais certainement pas cela.

*te lâche avec un regard mauvais*

Et pourquoi crois-tu que je t'ai abandonnée ? Si je pensais une seule seconde que tu serais heureuse avec moi, je serais resté. Je partais pour que tu puisses trouver ton bonheur ailleurs, et cela était pour moi comme une nouvelle mort, à chaque fois.

*serre les dents*

Crois-tu que j'ai aimé une seule autre femme à part toi ? De toute ma vie ? Celle-ci et les autres ? Alors ne me parle pas de manque de respect...

*A le souffle coupé sous la violence de ta prise. Est plus que surprise de cet acte. Lorsque tu la relaches, te regardes par dessous, se tenant la gorge. Quand elle prend la parole, sa voix est cassée.*

Ce n'était pas à toi de décider pour moi. J'aurai été plus heureuse avec toi que sans toi... Mon bonheur a été une solitude...

*Se recule d'un pas. A toujours pensé qu'un jour vous vous affronteriez, mais pas ainsi.*

Et toi, crois tu que j'ai aimé quelqu'un d'autre... mon coeur s'est totalement fermé à ton départ. Alors cesse tes enfatillages, cesse de te croire le chevalier qui a agit avec noblesse... tu n'avais simplement pas le cran de continuer avec une femme qui te tenait tête.

*Se redresse et te regarde. Tu peux lire dans ses yeux une crainte, mêlée d'un nouveau défi.*

Je t'aurai toujours tenu tête... avec amour. Aujourd'hui, je te te tiendrai tête... tout simplement.

*Et ce que tu ne voyais pas, c'était son coeur qui se serrait, c'était la boule qui montait dans sa gorge douloureuse. C'est une cassure. Elle était dans VOTRE école, et elle ne te laisserai pas la détruire.*

*Ce que tu ne voyais pas non plus était ce désir fou qui brûlait en lui de tout laisser tomber, de te prendre dans ses bras et de t'amener loin d'ici, dans son manoir, pour vivre son amour avec toi sans se soucier du reste, te rendre heureuse jusqu'à la fin de tes jours et ne plus penser à rien d'autre. Mais il savait au fond de lui qu'il en serait incapable, que tu serais malheureuse et qu'Helena également en souffrirait. C'est presque inconsciemment qu'il s'était laissé aller pour paraître moins séduisant, qu'il adoptait ce comportement violent et qu'il s'était bâti une armure impénétrable autour de son corps et de son âme. Pour te protéger. Pour finalement laisser le rossignol s'envoler, lui rendre sa liberté, malgré toi... et malgré lui. Son instinct de mâle lui disait de protéger la seule femme qu'il avait jamais aimé, et quel meilleur moyen pour cela de faire en sorte que tu te détaches de lui une bonne fois pour toutes ? Se faire détester de toi, éteindre cette flamme qui te brûlait de l'intérieur, c'était le meilleur choix. Tu pourrais en souffrir sur l'instant, mais à long terme tu serais enfin heureuse sans ces entraves. Lui continuerais à en souffrir intérieurement à jamais... mais il dirigerait sa rage et sa peine vers ceux qui ne méritent pas de vivre à ses yeux. Te regarde et se contente de reculer sans un mot*

*Te regarde avec sévérité. Ne comprend pas comment tu as pu devenir ainsi.*

Je... tu m'as déçu aujourd'hui... je ne sais pas si tu te rends compte...

*Souffle tristement, réprime un sanglot. Rowena secoue la tête, des larmes dans les yeux, mais continue de te regarder. Une douleur monte dans sa poitrine.*

Tu regretteras un jour cette attitude... tu as... brisé quelque chose aujourd'hui...

*Elle se retourne et retourne dans ses appartements. Tant pis pour le rendez-vous, elle veux être seule...*

*Te regarde t'éloigner sans un mot. Puis se dirige vers un élève qui avait assisté bouche bée à la scène, l'empoigne et le jette à l'eau sans l'ombre d'une émotion, avant de retourner dans les cachots de l'école*