[Libre] À bout de nerfs

Depuis que Salazar lui avait avoué être son père, et qu'elle s'était par la même occasion découverte un talent insoupçonné pour le langage des serpents, Helena semblait rayonner.

Mais derrière ce sourire et cette apparente gaieté se cachait une femme épuisée... Ses nuits, parfois blanches, étaient rythmées par des insomnies. Elle parvenait à dissimuler ses horribles cernes grâce à une potion maison, mais au fond d'elle, elle était terriblement angoissée.

Elle avait pardonné au Baron son terrible geste, et elle le pensait sincèrement, mais à chaque fois qu'elle fermait les yeux, elle revivait en boucle la même scène.

Elle se revoyait arpentant cette fameuse forêt en Albanie, le diadème de sa mère pressé contre elle. Tout comme elle revivait cet instant où, entendant quelqu'un approcher, elle dissimula la précieuse relique au creux d'un arbre. Elle le voyait, là, face à elle, la sommant de rentrer avec lui auprès de sa mère. Son regard lorsqu'elle refusa lui glaça le sang, et en une fraction de seconde, une vive douleur la parcouru depuis le cœur et....

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!! Hurla Helena qui n'en pouvait plus.

La fille Serdaigle se leva d'un bon, hors d'elle. Elle fit les cent pas, tentant de se calmer mais rien n'y faisait. Sur une table se trouvait un plateau, quelques coupes de verre et une corbeille de fruit qu'elle envoya valser d'un revers de la main. Le fracas était tel qu'on pouvait sans doute l'entendre depuis le couloir.

En larme, la jeune femme se laissa tomber au sol.

Employé Emploi : Garde-Chasse

*Est arrivé il y a quelques heures à Poudlard afin de postuler en tant que garde-chasse, toujours à l'affut d'une activité à faire. A entendu dire que l'ancien garde-chasse avait réussi grâce à se métier à acheter des œufs des dragons ou un d'un basilic, un truc comme ça.

Antioch a sur son épaule un petit serpent, Furiosa, qu'il garde régulièrement sur lui, et qu'il estime être un argument favorable pour son entretien.

Revisite les couloirs du château qu'il avait parcouru il y a des siècles de cela, avant d'entendre un cri et un vacarme de tout les diables non loin d'ici. S'approche discrètement des lieux, se plaque contre le mur à côté de la porte et jette un oeil discret en direction du cri. Voit une silhouette au sol. L'occasion de passer pour un héros ? Ou plutôt de s'attirer des problèmes ? Peu importe, il s'approche doucement et se met à genoux vers le corps et pose une main dessus pour voir si il réagit. Attrape sa baguette de son autre main, en mode paranoïaque*

Vous là, tout va bien ?

La jeune femme essayait de répondre, mais ses sanglots étaient trop intenses pour le lui permettre dans l'immédiat. Elle se mit à tousser et essaya de reprendre ses esprits.

- Oui... T... Va bien... Tout va bien ! Lâcha-t-elle par réflexe, ou honte, ou les deux.

La fatigue due aux nombreuses nuits sans sommeil faisait trembler ses bras sur lesquels elle se maintenait. Puis elle releva la tête d'un coup, fixant l'individu près d'elle.

- Que... Que faites-vous dans mes appartements ?! S'écria-t-elle, ne me touchez point !

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*Le décalage entre tes propos, ton timbre de voix et ta gestuelle ne passa pas inaperçu. Alors que Furiosa sifflait silencieusement, Antioch lui se mit à ton niveau sans sourciller, sans être brusque non plus. Il pu enfin voir ton visage. Ton regard enflé et rougit par les larmes ne trompa pas Antioch qui te reconnu et avait accepté depuis des semaines le retour insensé à la vie des sorciers de l'époque. Ainsi même les fantômes n'était pas épargné. Sauf que là il pouvait te toucher. Te lâche à ton injonction*

Besoin de frapper quelqu'un pour soulager votre peine ?

*Dit il en oubliant de prendre un ton humoristique*

J'ai entendu hurler, je suis venu, tout simplement

*Te fixe et observe ton visage tout en chair*

Helena lui lança un regard mauvais, prenant au pied de la lettre la question du sombre inconnu qui été entrée chez elle.

- Oh, j'ignorais que l'on avait accédé à ma demande aussi rapidement, dit-elle en le scrutant des pieds et la tête.

Elle essuya son visage d'un revers de la main avant de regarder autour d'elle et de constater les dégâts, aussi minimes soient-ils.

- Par Merlin.... Ajouta-t-elle en posant une main sur son front. Elle reprit une respiration normal. Merci.... Je suppose.

Son oreille réagit lorsqu'elle entendit un sifflement.

[Je ne te permets pas], s'exprima-t-elle instinctivement en Fourchelangue.

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Si vous allez bien, il n'y a pas besoin de me remercier car je n'ai rien eu à faire. Mais sachez que je peux toujours vous rendre n'importe quelle service si vous le souhaitez. C'est... ce que je fait de mieux et ce qui constitue actuellement mon gagne-pain

*Content que tu semble t'être calmé.... jusqu'à t'entendre à parler un langage qu'il ne comprenait pas. Plisse des yeux et resserre calmement sa main sur sa baguette, pose son autre main sous le menton de son serpent et lui fait une caresse du bout du doigts*

Que lui avez vous dit ?

*Ne s'inquiète pas plus que ça, n'aime pas préjuger des gens, même ceux qui parle fourchelangue. Ne crains aucunement une trahison de la part de Furiosa, qui semble t'observer intensément*

- Merci d'être quand même venu voir si tout allait bien, dit-elle en commençant à se relever.

La jeune femme réajusta sa robe légèrement froissée, puis regarda de nouveau son interlocuteur.

- Pardon ? Demanda-t-elle. Vous avez entendu comme moi, je lui ai répondu que je ne lui permettait pas. Votre serpent critique l'état de mes appartements. Elle regarda ensuite autour d'elle. Je ne peux lui donner totalement tord, mais quand même. Au fait... Ajouta-t-elle en attrapant un mouchoir de tissu pour essuyer le reste des larmes, qui êtes-vous ?

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*Ne comprend pas, ignore qu'il est possible de parler la langue inconsciemment mais imagine que ça doit être ça*

Navré si c'est une révélation pour vous, mais vous venez de parler le serpent

*et regarde lui aussi d'un coup d’œil certains meubles*

Mais vous avez raison, elle exagère

*S'éclaircit la gorge et te fait une révérence*

Je me présente, Antioch Peverell, pour vous servir dame Serdaigle. Vous voir en chair et en os est un peu déroutant... mais ça en vaut la peine. Le teint fantomatique ne met rien en valeur

- Oh, oui... Réalisa-t-elle soudainement, en réalité je n'en ai conscience que depuis peu, alors je suppose que cela se manifeste instinctivement selon certaines circonstances.

Elle secoua brièvement la tête.

- Enchantée, je constate que vous savez déjà qui je suis et... Attendez... Peverell ? Votre nom m'est familier.. Nous sommes nous déjà rencontrés.. Dans une autre époque ?

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D'ailleurs... Furiosa a t'elle quelque chose en particulier à me dire ? Une réclamation peut-être ?

*Autant profiter de cette occasion de connaitre les pensées de son animal de compagnie*

Mon nom est familier car je viens d'une ancienne lignée de sorcier. Mes ancêtres étaient les premiers élèves du château, moi-même et mes 2 frères avons étudiés à Poudlard il y a plusieurs siècles de cela

Helena regarda le serpent.

- Elle ne semble pas avoir besoin de quoique ce soit pour le moment, dit-elle en faisant non de la tête et en posant ensuite son regard sur Antioche. Ah, oui, vous faites donc bel et bien partie de ceux qui sont revenus Merlin seul sait pour quelle raison.

Décidément, ils étaient plus nombreux qu'elle ne l'imaginait.

- Vos frères.... Ignotus et Cadmus, c'est bien cela ? Ne sont-ils point avec vous ?

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Merlin devait probablement s'ennuyer, mais autant que nous en profitions avant qu'il ne change d'avis

*Sent son serpent se faufiler à travers ses vêtements, sourit légèrement*

Aucune idée, je n'ai pas trouvé de trace d'eux ou de leur descendance. Je suis revenu, seul pour me débrouiller

*Plonge son regard dans le tiens*

Et vous ? Des démons du passé semblent être revenu vous hanter. Pardonnez ma curiosité, vous n'êtes pas obligé de répondre

Helena se contenta d'un sourire en coin, mais elle était si fatiguée qu'il était davantage poli que sincère. Elle aimait croire au fait que certaines choses n'arrivaient pas par hasard, notamment lorsqu'il s'agissait de quelque chose d'aussi miraculeux que la résurrection non pas d'une, mais de plusieurs personnes décédées il y a des siècles. Mais qui sait.. peut-être qu'il n'y avait vraiment aucune raison à tout cela...

- Vous manquent-ils ? Demanda-t-elle avant d'appuyer doucement sur son front comme pour apaiser un mal de tête.

Elle ne savait pas trop si elle devait confier ses mésaventures à un homme tout juste rencontré, mais il était parfois plus simple de parler à une personne extérieure à certaines situations, et puis il était tard.. La jeune femme dégagea du passage les débris de verre qui jonchaient le sol et s'installa sur une chaise. D'un geste de la main, elle en désigna une autre tout près au cas où Antioche souhaiterait s'asseoir.

- Chaque nuit je me vois mourir.. Encore et encore, dés que je ferme les yeux et que le sommeil m'emporte, je revis cette scène aussi intensément que si elle se déroulait réellement... Et c'est ainsi depuis que je suis revenue.

Puis elle soupira.

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*Antioch gardait un œil sur toi.. comme pour s'assurer que tu ne tombe pas à nouveau*

Non, il ne me manque pas vraiment, je pars du principe qu'ils ne sont plus là... Mais peut-être qu'il reviendront un jour et que je serai heureux de les voir.

*Se perd dans ses pensées, chose inhabituel*

Je me sentirai moins seul

*Puis sortant aussitôt de sa bulle en te voyant bouger prend place là où tu l'invite et pendant que tu parles utilise sa magie, sans un bruit, en douceur et en restant attentif à tes propos. Place les ustensiles là où lui il les rangerait logiquement*

Hum... j'avais un peu étudié l'oniromancie plus jeune mais je peux vous trouver quelqu'un de doué dans ce domaine pour vous aider. Arrivez vous à dormir ?

- Je n'ai encore jamais eu recours à cette pratique.... Mais cela pourrait s'avérer utile, dit-elle d'un ton plus calme et intéressé. Je ne sais qui sont les mieux qualifiés dans ce domaine.

Ce problème n'était présent que depuis qu'elle avait vraiment besoin de dormir, autrement dit, depuis son retour à la vie.

- Nullement... Répondit-elle dépitée, toutes les nuits sont les mêmes, et il y en est certaines durant lesquelles je ne ferme point du tout l’œil. Ceci est d'un fatiguant...

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Je peux déjà voir moi-même si votre cas relève d'une forme de magie ou non. Je ne saurai guère faire mieux mais cela pourra vous donner une piste

*se dit que ça peut marcher*

Helena considéra son interlocuteur pendant quelques secondes. Et après un bref moment de silence et de réflexions, elle parla.

- Bien, nous pouvons toujours essayer. Souhaitez-vous faire cela maintenant ? Demanda-t-elle en se disant que, de toute façon, sa nuit ne saurait être paisible, alors autant en profiter pour faire quelque chose de productif.

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(pardon pour l'attente :'( )

Alors ne perdons pas de temps, j'ai déjà eu des demandes de boulots à des horaires plus tardives.. et plus compliqué. J'opte pour rendre cela rapide et productif.

*N'aurait pas cru que tu accepte de faire ça maintenant, se sent presque privilégié. Mais imagine que la situation doit être assez désespérante pour toi.*

Avez vous besoin d'une potion pour vous faire rêver rapidement ? Ou cauchemarder en l'occurence

(Pas de soucis ! Wink

)

Helena avait l'air soudainement déterminée, comme si ce qui s'était passé il y a quelques minutes avait en réalité eu lieu il y a plusieurs jours.

- Je ne devrais point éprouver trop de difficultés à m'assoupir... Je suis épuisée, répondit-elle en allant s'installer sur un long canapé, semblable à ceux que l'on pouvait trouver chez les psychothérapeutes, mais en plus raffiné. Comment cela se déroule-t-il ?

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Pour vous cela ressemblera à une nuit comme les autres, si ce n'est que vous plongerez aussitôt dans votre rêve une fois endormis. Dois-je vous réveillez si vous trouvez enfin le sommeil ?

*Sort sa baguette et fait des mouvements de vagues, une autre main levé comme pour l'aider à se concentrer*

Concrètement, plus mon sort sera réussi, plus j'aurais des éléments sur votre rêve. Éléments que j'ai appris à interpréter... à mon niveau. C'est une méthode douce

*Même si debout devant toi, ça ferait presque rite sacrificiel*

(Libre à toi, ou pas, de me raconter ton rêve. Si tu souhaite une raison particulière sur l'origine de ton rêve, dit le moi, sinon go pour notre imagination et le hasard)

Dé élevé = Sort de bonne qualité

Maître du Monde Sorcier

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'Destin de Merlin' :

Lorsque Antioch lui demanda s'il devait la réveiller, Helena eut un instant d'hésitation. Après tout, elle venait à peine de le rencontrer.... Mais même sans tenir compte de ce détail, l'heure était assez tardive et il ne restait plus beaucoup de temps avant que la nuit ne se change en matin.

- Je pense que je préférerais ne pas rester endormie. Si c'est la dernière fois que mes rêves me hantent, je peux bien supporter d'être réveillée une fois de plus.

Allongée, elle posa ses mains sur son ventre, les doigts entrelacés. Voyant son interlocuteur se tenir ainsi près d'elle, elle finit par laisser ses paupières se fermer. La fatigue éreintante dont elle était victime depuis plusieurs jours ne tarda pas à se faire sentir, et très vite elle somnola, pour finir par s'endormir.

Et une fois de plus, elle se retrouvait dans cette forêt en Albanie... Tout se ressemblait et elle avait parfois l'impression de tourner en rond. Les brindilles et les feuilles mortes craquaient sous ses pas, et elle était parfois obligée de dégager quelques branches qui entravaient sa vision. L'air était froid, mais elle n'en avait cure... Tant qu'elle s'éloignait de... De quoi déjà ? La jeune femme n'avait pas conscience d'être dans un rêve, mais certains détails manquaient, comme la raison de sa présence ici. Elle sentit un objet métallique entre ses doigts, et lorsqu'elle baissa le regard, elle vit le diadème, mais ce dernier n'avait pas vraiment de forme solide, il était flou... Mais cela ne lui semblait pas étrange. Elle continua à marcher pendant quelques temps, puis elle s'arrêta près d'un arbre dont le tronc était fendu en deux.

Il régnait un silence de mort, c'était même trop calme pour un endroit pareil... Dans une forêt, on entendrait les oiseaux, ou d'autres bêtes arpentant ces terres, on entendrait le vent souffler entre les arbres. Mais là, rien, pas un son, c'en était presque malsain... Mais après quelques minutes passée dans cet endroit coupé du monde, l'oreille de Helena capta un bruit, et pour une raison qu'elle ignorait encore, elle fut prise d'un sentiment d'effroi, au point d'entendre son coeur battre. Ses yeux s'affolèrent, cherchant de tous les côtés l'origine de ce qui semblait être des pas....

Dans la réalité, la jeune femme commençait à froncer les sourcils, le visage manifestement inquiet..

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*A l'impression d'avoir plutôt réussi. Reste sagement dans le calme dans cette pièce puis au bout d'un moment commence à sentir son cœur changer de rythme à vive allure. Ressent un malaise puissant, profond. La mal semble envahir la pièce et pourtant il n'y avait rien d'autres que nous ici. Même avec son faible niveau dans cette discipline, sait que ce n'est pas normal. T'observe et te voit clairement en train d'être en plein cauchemar et décide de t'y laisser pour le moment.. Raffole de cette sensation désagréable, comme on peut aimer sentir l'odeur désagréable de l'essence.

Ferme ses yeux et recommence à faire des 8 avec sa baguette, espère que tu ne te réveillera pas. Toujours dans un profond malaise à l'impression que sa baguette est devenu froid comme de l'acier. Un froid tranchant. Clairement tes cauchemars n'avaient rien de naturelle et Antioch y prenait gout avec une inconscience inhabituel chez lui*

Pendant ce temps, le coeur d'Helena ne cessait de s'accélérer. Tout autour d'elle était assez trouble, et le bruit des pas se faisait de plus en plus fort. Son regard se porta mécaniquement sur le diadème qu'elle tenait, et sans savoir pourquoi, la terreur qu'elle ressentait déjà se fit plus intense. Sans vraiment le vouloir, elle se dirigea automatiquement vers le tronc d'arbre fendu et y cacha l'objet. Une fois la relique disparu de son champ de vision, les bruits cessèrent, et le silence se fit de nouveau.

Pendant un instant, elle commença à se calmer, reprenant peu à peu une respiration normale, les mains posées sur l'arbre. Pensant que le diadème était à l'origine de son mal-être, elle se retourna sans nervosité.

Le regard baissé vers le sol couvert de divers végétaux, elle aperçu deux masses sombres qui n'avaient rien à voir avec des fleurs ou des feuilles. Lorsqu'elle réalisa qu'il s'agissait de chaussures, son cœur sursauta pour mieux repartir au galop. Elle leva les yeux et c'est là qu'elle le vit... Un homme menaçant, encapuchonné tel une faucheuse. La jeune femme resta sans voix.

Dans la réalité, Helena laissait échapper des sortes de gémissements craintifs, ses doigts se resserrant les uns sur les autres, sa tête basculant parfois lentement vers la gauche ou vers la droite.

L'ombre tendit une main vers la fille Serdaigle, et cette dernière répondit aussitôt en faisant frénétiquement non de la tête. Le silence qui régnait ici était tel qu'elle avait l'impression de percevoir de nouveaux sons, semblable à ceux que l'on entend lorsqu'on est sous l'eau. Après avoir manifesté son refus, elle perçu une immense colère chez l'ombre, et une peur encore plus grande que tout ce qu'elle avait ressenti jusqu'à maintenant s'empara de son cœur. La personne qu'elle avait en face d'elle n'augurait rien de bon, elle le sentait, et les larmes aux yeux, elle rassembla toutes ses forces pour se retourner et fuir. Mais ses membres étaient engourdis... Elle avait désespéramment l'impression de ne pas courir assez vite...

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*Ne l'a pas pratiqué suffisamment pour pour s'en rendre compte immédiatement mais est actuellement en train de percevoir le mal absolu. Ce qui se traduit par une noirceur indélébile inondant ses pensées.
Puis finis par se souvenir de cette sensation de magie noir lorsqu'il sentit la moindre parcelle de son corps vibrer légèrement de peur et d'excitation.
Toujours conscient, te voyant t'agiter de plus en plus et ne désirant pas sombrer plus, pose le bouts de ses doigts sur tes tempes dans le but de te calmer.*

M'entendez vous ? Vous devriez faire cesser ce cauchemar rapidement

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